Pour les chrétiens, la mort est le passage de la vie terrestre à la vie éternelle.
Au moment du deuil, s’adresser aux pompes funêbres qui contactent le prêtre et décident avec lui du jour et de l’heure des funérailles. Ensuite, la famille est reçue par le prêtre et des chrétiens au funérarium. La célébration est organisée avec les proches à partir du vécu du défunt, par une écoute attentive et respectueuse des familles. Accueil, textes bibliques, chants et prières, temps de l’adieu rythment la célébration dans laquelle la famille doit trouver réconfort et espoir en Dieu notre Sauveur et Père.
Chaque dimanche, la communauté chrétienne prie pour tous ceux qui nous ont quittés durant la semaine.
Responsables, Contacts :
Il convient de joindre le Curé de la Paroisse au Presbytère/Centre paroissial de Pouxeux. Voir la rubrique Les prêtres
Inhumation ou crémation ?
Jusqu’à ces dernières années, l’inhumation (mise en terre) était la pratique dominante dans les pays occidentaux. La demande d’incinération (crémation du corps) devient de plus en plus fréquente.
Pour un catholique, est-ce indifférent ?
Le corps, temple de l’Esprit
Quand on visite les catacombes de Rome, on est frappé par le soin avec lequel les premiers chrétiens ont enseveli leurs défunts, en attendant la Résurrection. La forme que prend la sépulture est une des façons d’honorer les défunts.
Le corps privé de vie n’est pas mis au rang de simple objet. Il est le corps de telle personne. Un corps qui a manifesté l’amour, la tendresse, l’amitié. Un corps marqué par le labeur, la maladie, le handicap, par toute l’histoire de la personne. Un corps dont les blessures sont appelées à la transfiguration dans la Résurrection. Le corps du défunt baptisé n’est-il pas devenu Temple de l’Esprit ?
La préférence de l’Église catholique
Les premiers crématoires sont apparus en France à la fin du XIXe siècle, dans une volonté de rompre avec les funérailles chrétiennes. Les tenants de ce courant pensaient que le fait de brûler les corps prouvait bien l’inutilité de la croyance en la résurrection. On comprend alors les réticences de l’Église.
Depuis 1963, l’Église Catholique autorise l’incinération, pourvu que le défunt n’ait pas fait ce choix pour des motifs contraires à la foi chrétienne. Le rite funéraire chrétien reste inchangé : la cérémonie religieuse - centrée sur la résurrection des corps - a lieu à l’église, toujours en présence du corps du défunt. Ce rituel, en effet, n’aurait plus de sens en présence des cendres du défunt. Lorsque le corps est incinéré, un temps de prière est souvent proposé au crématorium.
La loi française
Depuis la loi du 19 décembre 2008, la loi prévoit :
– l’interdiction de conserver les urnes à domicile
– la possibilité de disperser les cendres en pleine nature (sauf sur les voies publiques) sous réserve de l’autorisation du maire.
– la possibilité de conserver les cendres dans une urne déposée dans un cimetière ou un site cinéraire spécialisé.
La dispersion des cendres, bien qu’autorisée sous conditions, est déconseillée pour des raisons psychologiques : la totale disparition de tout reste et de toute trace du Défunt crée toujours, à terme, une souffrance supplémentaire pour certains proches.
C’est ainsi que presque toutes les communes (*) se sont dotées, dans le cimetière, d’un "colombarium" ou d’un "jardin du souvenir", bref d’un site équipé pour recevoir les cendres des Défunts.
(*) pour les communes de moins de 2 000 habitants, se renseigner
Conclusion
Si elle accepte l’incinération, l’Église catholique garde cependant une préférence pour l’inhumation, en raison de ses résonances bibliques et de sa symbolique particulièrement riche pour l’homme.
L’inhumation fait mémoire de la sépulture de Jésus et de sa sortie du tombeau. Il ne s’agit pas d’imiter le Christ par dévotion, mais d’entrer dans la symbolique de la mise en terre et du passage à une vie nouvelle. Façonné par Dieu à partir de la glaise, l’homme retourne à la terre. Comme le grain de blé semé en terre et appelé à la germination, il est déposé en terre, en attente de la résurrection.